93.Votre soumission (Al Islâm) - ô adolescents ! - à Celui à Qui appartiennent le monde d’Ici-bas et celui de l’Au-delà
94.Consiste en : "la MENTION DU NOM DE DIEU (Dhikr), les
PRIERES RITUELLES, le JEUNE, le PELERINAGE, l’AUMONE LEGALE", chacun
d’eux s’acquitte obligatoirement
LA MENTION DU NOM DE DIEU (Dhikr)
95.La Formule : "Il n’y a point une autre Divinité en dehors de DIEU, MUHAMMAD est l’Envoyé de DIEU"
96.- Que soient sur lui, sur l’ensemble de ses compagnons et sur sa famille, la Paix et le Salut de DIEU, Qui est l’AUDIANT-
97.Est la meilleure des mentions d’un locuteur, celui qui la nie encourt la perte
98.Celui qui se consacre à la répéter dans le recueillement acquerra des avantages et sera exempt de troubles
LES CINQ PRIERES
99.Sache que les cinq prières sont instituées en une Obligation avérée et tu seras préservé de la confusion
100.Selon le CORAN la TRADITION et le CONSENSUS (des Oulémas) ; celui qui renonce délibérément à les observer
101.Par négation, est comme un apostat ; selon la Législation, on lui offrira trois chances pour se repentir
102.S’il se repent, on le laisse sauf ; s’il refuse de
se repentir, il est exécuté au glaive punitif par la Législation du
Prophète
103.Que soient sur lui la Paix et le Salut de DIEU, sur sa famille et sur ses compagnons jurisconsultes
104.Et point il ne sera soumis au lavage funèbre, ni
recouvert de linceul, il sera privé de la prière sur le mort, point il
ne sera inhumé
105.Parmi les musulmans (dans les cimetières), mais l’Imâm enverra quelqu’un chargé de l’ensevelir et il ne sera pas tourné vers
106.La Maison du TRES-HAUT, et l’ensemble de son patrimoine sera déposé au Trésor Public des musulmans
107.Mais celui qui reconnaît le caractère obligatoire de la prière et refuse de l’observer, sans excuse valable
108.On lui accorde un délai jusqu’à ce qu’arrive l’heure de la prière, dans l’espoir de le voir obtempérer
109.Et on lui ordonnera de prier jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une rakca dans le délai ultime (Darûrî) et même pas l’intervalle
110.Pour réciter la Sourate Liminaire (Fâtiha) du Coran et marquer l’équilibre, afin de lui épargner le sang, sans qu’il se rétracte
111.S’il refuse d’obéir jusque-là, l’Autorité compétente doit l’exécuter vivement au glaive, suivant les formes de sanctions réservées à un musulman et non à un mécréant
112.Et même s’il regrette sa conduite, en disant : "permettez-moi d’obéir !", évitant seulement le pire, on n’en tiendra pas compte
113.Sa prière funèbre ne sera pas dirigée par une personne distinguée, ceci en signe d’avertissement aux autres
114.Et sa tombe ne sera pas aplanie, mais moutonnée, car il est malgré tout un croyant, aux yeux des Maîtres
115.Ce jugement est l’avis de l’Imâm Al cAwfi, qu’il soit agréé par Celui Qui a illuminé mon cœur
LA PURETE LEGALE
116.Se purifier est pour nous une Obligation qui, dans
le CORAN, la TRADITION et le CONSENSUS des Docteurs de la Loi, est bien
établie
117.Celui qui manque de s’y conformer sans motif justifié sera exécuté vivement, mais pas pour infidélité ; réfléchis
118.Car la prière ne se réalise jamais sans elle, donc son caractère obligatoire est d’une évidence sans conteste EXHORTATION QUI AIDE A DISCERNER LES ACTES OBLIGATOIRES ET TRADITIONNELS ET A NE PAS NEGLIGER LEUR CONNAISSANCE DANS LE CULTE
119.Celui qui fait la prière et l’accomplit le plus parfaitement
120.En priant comme DIEU l’a ordonné - Exalté soit-Il ! - respectant toutes les modalités apparentes
121.En accomplissant les génuflexions et les prosternations et en exécutant les stations debout et assises
122.Et n’omettant apparemment rien dans la prière et qu’après l’achèvement, on lui demande
123.Les Actes Obligatoires ou Traditionnels qui s’y rapportent selon l’avis des Docteurs de la Loi
124.Et le caractère de la prière : est-elle obligatoire, méritoire, ou traditionnelle, selon les Textes ?
125.Mais ignorant tout de ce qu’on lui demande, il répond en disant naïvement à son interlocuteur :
126."Je me conforme, au moment où les gens célèbrent l’office, à ce que je les vois faire"
127.Certains des Docteurs de la Loi jugent que la prière de ce dernier ne sera pas agréée, son excuse non plus ne sera pas acceptée
128.Et se trouve juridiquement dans le même cas, auprès des Docteurs, celui qui accomplit ses ablutions le plus parfaitement
129.En remplissant les conditions de forme, c’est-à-dire : se laver les mains jusqu’aux poignets trois fois, car cela compte bien
130.Ensuite se gargariser la bouche trois fois en se rinçant les dents, renifler et purger l’eau hors des narines, trois fois de suite à ce niveau
131.Et se laver le visage et les deux avant-bras, chacune des parties à trois reprises, sans inconvenance
132.Faire passer l’eau entre les doigts en frottant (Takhlîl), passer les mains trempées sur la tête, aller et retour, nettoyer les oreilles après renouvellement de l’eau d’humectage, il en est ainsi
133.Puis laver les pieds, en faisant passer l’eau entre les orteils et parachever l’Ablution de la meilleure manière
134.Ou bien que (ce dernier) accomplisse la Purification Majeure le plus parfaitement, ce qui signifie : se laver
135.Les mains trois fois jusqu’aux poignets d’abord et purifier les parties de son corps entachées de souillure
136.Laver le méat de sécrétion, formuler l’intention au moment du lavage de la verge (chez l’homme) ou de la vulve (chez la femme) se présente comme une Obligation Divine
137.Ensuite passer à l’Ablution par un seul lavage pour chaque partie, frictionner entièrement la chevelure et l’humecter
138.En commençant cela de la nuque vers le front, afin d’éloigner le mal
139.Et laver avec trois aspersions d’eau renouvelées sa tête, après le frictionnement des cheveux
140.Ensuite prendre de l’eau dans sa paume droite, incliner la tête et laver
141.Son oreille droite, de même que celle du côté gauche et se laver le cou, laver après cela
142.Le flanc droit de son corps jusqu’au genou et faire de même pour son flanc gauche, avec une eau pure en quantité suffisante
143.Et laver la jambe droite jusqu’à la cheville, faire de même pour la jambe gauche, et terminer
144.Par son ventre, sa poitrine, après avoir lavé le dos
145.Et point il ne distingue en la circonstance, à travers tous ces actes, ce qui est obligatoire ou traditionnel
146.Celui-là maintient intact son état d’impureté mineure, de même que sa souillure majeure, sache-le !
147.Sa prière aussi est nulle et n’est pas agréée, en vérité, il a commis des péchés dans l’ensemble (de ces actes)
148.Il a désobéi à son SEIGNEUR et au Prophète, sur lui les meilleures Prières de DIEU
149.Ce réquisitoire de l’Imâm AI cawfi est plein de crainte révérencielle (envers DIEU)
150.Il ajoute que toute pratique religieuse effectuée dans de telles conditions, parmi les actes d’adoration, est vaine
151.Telle que le Pèlerinage, la Guerre Sainte, le Jeûne et d’autres comme la Dépense en Aumône et le fait de Secourir en vivres
152.Certains (parmi les Docteurs) jugent que celui qui accomplit la Purification Majeure ou l’Ablution, sans imperfections effectives
153.Comme il est sus-mentionné, en ayant formulé l’intention au moment de la purification Majeure ou l’Ablution, de s’acquitter
154.De ce que DIEU a prescrit, sa pratique demeure valable et il en sera quitte, d’après la Législation Authentique
155.De même, sa prière est valable, dès lors qu’il a formulé l’intention de remplir une Obligation de son SEIGNEUR
156.Et jamais il n’est pécheur ou désobéissant, à cause de son manque d’instruction et de certification
157.Quant au jugement de l’Imâm Al cAwfi, sur lui la Miséricorde de DIEU qui dissipe la crainte
158.C’est un avertissement, un enseignement, de même qu’un bienfait pour l’ignorant - sois attentif !-
159.Afin que chacun puisse persévérer à connaître ses obligations religieuses, sans rébellion
160.Puisse notre SEIGNEUR, le NOBLE, le rétribuer en bienfaits, de la même manière qu’Il m’a accordé la sécurité et des provisions
161.J’ai dit, quant à moi, que : "Notre SEIGNEUR a rendu illégal pour toute personne responsable de ses actes..." - d’après ce qui est rapporté -
162."...D’observer une quelconque pratique, sans connaître la législation qui la régit. " Tel est un point de vue digne de foi
163.Celui qui ignore ses obligations sans se renseigner, encourt sa perte et se porte préjudice
LES ACTES OBLIGATOIRES DE LA PRIERE
164.Les Actes Obligatoires de la prière sont au nombre de quinze, d’après ce qu’a mentionné AI cAwfi, l’éminent jurisconsulte
165.Le premier est notre formulation de l’intention, le deuxième est la formule de sacralisation (Takbîr), attache-toi à mon exposé
166.Le troisième est la station debout qui l’accompagne, le quatrième est la récitation de la Sourate Liminaire (Fatiha), au Nom de Celui à Qui est destiné le Jeûne
167.Le cinquième est notre station debout pour la récitation de celle-ci (la Fâtiha), comme cela figure dans la source
168.Le sixième est la génuflexion, suivi du septième qui est le redressement qui lui est consécutif ; certes le MUNIFICENT est avec moi
169.Le huitième est la prosternation et le neuvième, le redressement qui lui est consécutif ; l’Intercesseur m’a bien guidé
170.La dixième obligation est, lorsqu’on prie sous une direction, de formuler au début l’intention (de suivre derrière celui qui dirige)
171.Et il (l’Imâm Al cAwfi) fait du respect de l’enchaînement établi, la onzième obligation, puis de l’observance des moments de pauses, la douzième
172.Il établit l’équilibre et le salut final respectivement comme treizième et quatorzième obligations et il complète
173.Par la position assise du salut final, de l’articulation du Hamza de la lettre "Alîf" au "Mîm" du "Kum"(il s’agit de la formule " As-salâmu cAleykum" qui achève la prière), comme l’a transmis le rapporteur
LES ACTES TRADITIONNELS DE LA PRIERE
174.Quant à ses Actes Traditionnels, leur nombre est
équivalent à la valeur numérique du composé alphabétique "HAYUN", avec
la lettre "Hâ" dénuée de point diacritique (soit huit), précédant le
"Yâ" isolé (Soit dix), sans le "Nûn" ; sois donc subtil !
175.Ce sont : l’appel renouvelé à la prière (Iqâma) et la sourate qui Suit la récitation de la Sourate Mère du Coran (Fâtîha) , recherche la vérité !
176.Est comptée parmi eux, notre station debout lors de sa récitation (la sourate consécutive à la Sourate Mère) ; renforce l’importance de ces deux Actes Traditionnels ! ensuite, on compte en toute évidence la récitation à haute voix
177.Et celle à voix basse, partout où elles conviennent ; et en font partie aussi tous les Takbîr, sauf le premier (celui de la sacralisation)
178.Parmi eux comptent les deux Professions de Foi ( Tashahhud), avec la prière sur celui dont les ennemis ne se dirigent pas
179.Vers le serviteur (le Cheikh AHMADOU BAMBA), que la Paix et le Salut de DIEU soient sur lui, de même qu’Il (DIEU) l’a élevé à un Haut Rang
180.Sur sa famille et sur ses compagnons et qu’Il assimile cette présente versification à la meilleure lumière qui est sublime
181.Cette prière sur le Prophète ne figure que dans la seconde Profession de Foi (Tashahhud), selon celui qui a acquis (la connaissance)
182.Et on classe également parmi les Actes Traditionnels, les positions assises du premier et du second Tashahhud, faites la distinction !
183.Et l’observance d’un instant de pause en plus dans toute posture et d’un instant consécutif au salut final et de même durée que lui, ensuite la prononciation audible qui vient
184.Caractériser le salut de désacralisation qui parachève la prière et notre salut en réponse à l’officiant (l’Imâm) ou celui rendu à un autre
185.Le mutisme du fidèle qui prie derrière l’officiant quand celui-ci récite audiblement, l’objet symbolique (Sitr) que l’on pose devant soi pour délimiter le sanctuaire - ô toi le lecteur ! -
186.A l’usage de l’orant isolé et de l’officiant, mais le fidèle priant sous une direction, se suffit de l’Imâm (comme Sitr)
LES ACTES OBLIGATOIRES DE L’ABLUTION
187.Notre Ablution comporte huit Obligations, selon les propos de ce Maître(l’Imâm Al cAwfi) ; ne discute pas
188.Notre formulation de l’intention ; notre lavage du visage, de même que le lavage des avant-bras jusqu’aux coudes ; recherche le profit !
189.De même, le lavage des doigts par entrecroisement compte également parmi les Obligations de l’Ablution, sans réfutation
190.Le passage des mains mouillées sur la tête, le lavage des pieds, le frottement de chacune des parties avec les mains, l’enchaînement ininterrompu dans l’exécution, de l’avis du rapporteur
LES ACTES TRADITIONNELS DE L’ABLUTION
191.Ses Actes Traditionnels font le même nombre que les Obligations ,d’après ce qui relève de Al cAwfi, l’éminent jurisconsulte
192.Lave-toi les mains, rince-toi la bouche, renifle l’eau alors, nettoie les oreilles et renouvelle l’eau d’humectage à cet effet ; retiens cela !
193.Et purge l’eau hors des narines, repasse les mains sur la tête dans le sens inverse (de la nuque au front), respecte leur enchaînement et tu seras préservé de tout mal
LES ACTES OBLIGATOIRES DE LA PURIFICATION MAJEURE
194.Les Obligations de notre Purification Majeure
s’élèvent au nombre de cinq : notre formulation de l’intention au début,
sois donc conforme !
195.Le frottement dans le lavage, l’enchaînement ininterrompu dans l’exécution, la friction des cheveux et faire passer l’eau sous les tresses pour toute personne ainsi coiffée
LES ACTES TRADITIONNELS DE LA PURIFICATION MAJEURE
196.Ses Actes Traditionnels sont au nombre de quatre :
se laver les mains au commencement comme dans l’Ablution, imite donc
cela !
197.Se rincer la bouche, de même renifler l’eau et nettoyer par humectage la cavité de l’oreille, d’après ceux qui excellent
LES ACTES OBLIGATOIRES DE LA LUSTRATION PULVERALE
198.Quant au nombre des Obligations de la : Lustration
Pulvérale, il est symbolisé par la lettre "Hâ", soit le chiffre huit :
la première est la formulation de l’intention, d’après ce qui est mis en
évidence
199.De même, l’usage du "çacîd" pur, l’enchaînement ininterrompu dans l’exécution, le premier tapotement avec les paumes des mains, tel est l’idéal
200.De même, saupoudrer le visage avec les paumes et s’essuyer les mains avec le sable jusqu’aux poignets, ensuite son exécution (la Lustration Pulvérale) immédiatement avant l’exercice du culte
201.Et son accomplissement doit avoir lieu dans le temps imparti pour la prière, mais pas avant cette phase, ainsi mon décompte est complet
LES ACTES TRADITIONNELS DE LA LUSTRATION PULVERALE
202.Les Actes Traditionnels du Tayammum (Lustration
Pulvérale) sont triples, à savoir : l’ordre de leur enchaînement, ton
renouvellement du tapotement, ô toi l’intelligent !
203.Ce tapotement se fait avec les deux paumes - ensuite le saupoudrage de l’avant-bras, des poignets aux coudes ; cesse donc de procéder à la Lustration Pulvérale !
204.Et suffis-toi, en dehors d’elle (la Lustration Pulvérale), de la purification à l’eau, Si tu es en parfaite santé et non en cas de souffrance
205.Ou bien que tu sois quelqu’un disposant d’une eau, mais ayant une excuse valable, le sable peut dans ce cas la remplacer ; attache-toi à cette édification !
LE JEÛNE
206.Notre Jeûne comporte deux Obligations dans sa pratique, ni plus ni moins
207.Notre intention (de jeûner) et notre abstention vis-à-vis de tout ce qui est susceptible de le rompre et ce, pour la FACE du SUBSISTANT (DIEU), le NOURRICIER en provisions licites
208.Ses Actes Traditionnels sont au nombre de trois, pour le perspicace (l’Imâm Al cAwfi) : hâter la rupture après le coucher du soleil
209.Deuxièmement, prendre le plus tardivement possible le dernier repas (Suhûr) dans la nuit, le troisième est de préserver la langue du bavardage
L’AUMÔNE LEGALE
210. Quant à l’Aumône Légale, on compte ses Obligations au nombre de quatre, observe-les toutes !
211. Dis : c’est l’intention, le terme de l’échéance, que la base imposable soit atteinte par le bien, le non transfert de la donation, le nombre est complet
212.Ensuite on fait mention qu’elle (l’Aumône Légale) a de bons usages au nombre de trois, qui procurent la récompense
213.C’est de l’acquitter délibérément et qu’elle soit prélevée sur la qualité moyenne du bien imposable, quel qu’il soit
214.Troisièmement, de ne pas faire la donation aux yeux des gens, par crainte de l’ostentation qui est nuisible à la religion
LE PELERINAGE
215.Les Actes Obligatoires du Pèlerinage, selon les
Maîtres, sont au nombre de quatre : la formulation de l’intention est le
premier dans la stipulation
216.Ensuite la procession circumambulatoire autour de la Kacba Tawâful Ifâda compte pour le deuxième parmi eux, sans réfutation
217.Et la course rituelle entre Çafâ et Marwa est comptée comme le troisième, sans équivoque
218.Puis la station de cArafa - écoute-moi bien ! - est le quatrième ; sois donc clairvoyant !
SES ACTES TRADITIONNELS
219.Leur nombre est l’addition des valeurs numériques du
combiné alphabétique associant la lettre "Bâ" à point unique (soit
deux), qui vient après la lettre "Yâ" à deux points placés en-dessous et
non au-dessus (soit dix), sois fidèle !
220.Quatre de ces actes, se déroulant lors de la sacralisation (Ihrâm), sont observés par celui qui accomplit le pèlerinage avec déférence
221.La lotion générale(il s’agit de la purification majeur) introduisant la sacralisation, suivie du fait de se débarrasser de tout vêtement cousu, obéis !
222.Si ce n’est le port rituel du pagne (’Izâr) et du manteau (Ridâ), auxquels s’ ajoute une paire de sandales ; suis le vertueux personnage !
223.Et le quatrième des quatre, selon Al cAwfi, sur lui l’Agrément de DIEU Qui a illuminé mon cœur
224.Est la formule de Talbiya qui nous attire la récompense dans la Tradition de l’Intercesseur Agréé, le Bienveillant
225.Sur lui le Meilleur Bienfait et le Meilleur Salut, sur sa famille et sur ses compagnons qui sont purs et nobles
226.Quant à la Tournée Rituelle autour de la Kacba (Tawâf), on compte quatre de ceux-ci (les Actes Traditionnels) qui lui reviennent, à savoir : la marche, le baisement de la pierre noire par la bouche ou par l’entremise des mains
227.L’allure assez rapide de la marche des hommes (Raml) dans les trois premiers tours et la formulation des vœux, qui se fait au moment de la tournée (Tawâf)
228.Quatre autres sont rattachés à la Course Rituelle (Sacy) (entre Çafâ et Marwa) : le baisement à nouveau de la pierre noire en quittant-la Mosquée Sacrée pour Çafâ
229.Le deuxième de ces quatre est, selon l’avis de l’Exemplaire, la montée entre les collines de Çafâ et de Marwa
230.Puis l’accélération de l’allure des hommes à la hauteur de Batnul Masîl est le troisième des quatre, selon l’avis du Pertinent
231.Enfin, le quatrième est, sans faute, les vœux que le pèlerin formulera sur chacune des deux collines (Çafâ et Marwa) et ce, sans limitation assignée à l’invocation L’EPILOGUE
232.On tient de la meilleure des créatures que celui qui , après avoir fini ses ablutions, prononce audiblement la Confession de Foi
233."Je témoigne ("Ashhadu ...") et ainsi de suite jusqu’à la fin, alors on lui ouvre les portes du Paradis pour qu’il y entre
234.Il peut par n’importe quelle porte entrer, selon son choix, mais leur divergence (les Docteurs de la Loi) porte sur le moment de l’ouverture
235.Grâce est rendue de la part de Ahmad (l’auteur de ce livre) à son SEIGNEUR, la DIVINITE, et ne se dirigent vers lui ni préjudice, ni tourment
236.Il témoigne aussi gratitude auprès de DIEU, à l’Intercesseur Attitré, sur lui les Meilleures Grâces du TRES-UTILE
237.Vis-à-vis de lui (l’auteur de ce livre), le SUBSISTANT a honoré l’objet de son commerce sans mévente et jamais ne pencheront vers lui la damnation ou la jalousie
SUR LES MODALITES DU RAPPEL
DE CE QU’ON A MANQUE (de la prière) DERRIERE L’IMAM
238.Admets qu’il est obligatoire pour l’orant de
compenser ce qu’il a manqué au cours de la prière derrière l’officiant
qui dirige
239.LA PRIERE DU MATIN : Son temps se situe, d’après les érudits, de l’aurore à la distinction des visages (’Isfâr)
240.S’il t’arrive de manquer une rakca à l’occasion de celle-ci, tu te lèves, sans prononcer alors la formule du Takbîr (’Allâhu ’Akbar) et entâmes la Sourate Mère (Fâtiha)
241.Du Livre de ton SEIGNEUR et ensuite tu récites une quelconque autre sourate, de manière audible, sans répéter la formule du Qunut, Si elle a déjà été prononcée (par l’Imâm)
242.Et quant à l’espace de temps imparti pour LA PRIERE DE MIDI (Zhuhr), il commence quand le soleil est au zénith jusqu’à ce qu’il y ’ait égalité entre le profil et l’ombre qu’il projette, sans contestation
243.Si tu manques une rakca dans l’exercice de cette prière (Zhuhr), tu te lèves sans prononcer le Takbîr et entâmes l’excellente Sourate Mère (Fâtiha)
244.Ensuite tu récites une quelconque autre sourate, à voix basse, marques après cela la position assise, récites la Profession de Foi (Tashahhud) et prononces le salut final, tu seras ainsi expié
245.Toutes les fois que tu auras raté deux rakca à l’occasion du Zhuhr, tu te lèves, prononces le Takbîr et récites la Mère du Livre aux sourates sublimes (Fâtiha)
246.Et une autre sourate, à voix basse, et n’observe pas alors la position assise, mais plutôt enchaîne avec la quatrième, pour être quitte
247.Si par ailleurs tu loupes trois rakca au cours de cet office, tu te lèves sans prononcer le Takbîr et tu entâmes
248.La Sourate Liminaire (Fâtiha), suivie d’une autre sourate quelconque à voix basse, ensuite tu marques la position assise du Tashahhud, puis tu te lèves
249.Et tu effectues une autre rakca dans laquelle tu récites la Sourate Mère de la Parole de DIEU et une autre sourate, sans marquer la posture assise, cela s’enchaîne
250.Enfin tu exécutes une autre rakca en récitant la Sourate Mère du Coran strictement, à voix basse, ainsi tu seras quitte avec la compensation
251.Le temps de LA PRIERE DE L’APRES-MIDI (cAçr) s’étend du moment où le profil est égal à son ombre à celui du "al ’ Içfirar" jaunissement de la terre
252.Quant à la prière de l’Après-midi ( cAçr) , elle se répare comme celle de Midi (Zhuhr), à la lettre, auprès de tout Docte
253.Et l’HEURE DU CREPUSCULE (Maghrib) s’étend du coucher du soleil jusqu’à la disparition totale des dernières lueurs du jour
254.Si ton retard en est d’une rakca, tu te lèves, prononces le Takbîr et récites à haute voix la Sourate Mère et une autre sourate
255.Du Livre de ton SEIGNEUR, le TOUT-GENEREUX, le TRES-NOBLE, tu obtiendras la récompense de ton SEIGNEUR qui procure l’honorabilité
256.Mais partout où tu rateras deux rakca dans cette prière, lève-toi immédiatement sans prononcer le Takbîr
257.Et récite la Sourate Liminaire (Fâtiha) dont la grandeur est magnifiée, étant le réceptacle des sciences, des aspirations et qui est hautement considérée
258.Et une autre sourate à haute voix, puis tu récites la Confession de Foi (Tashahhud), répètes la même chose que dans cette rakca et prononces le salut final, tu seras du nombre des impétrants
259.Quant à LA PRIERE DU SOIR ( cIShâ’), elle commence avec la disparition totale des feux vespéraux - c’est admis à l’unanimité -
260.Jusqu’au premier tiers de la nuit qui commence à partir de cette tombée même du jour ; c’est le moment de précellence de cet office, que préfère toute personne intelligente
261.Si ton retard dans celle-ci est d’une rakca, lève-toi sans prononcer le Takbîr et engage la récitation de la Sourate Mère du Livre de la Parole de DIEU
262.Et une autre sourate à haute voix, après cela, tu t’assoies, formules la Confession de Foi (Tashahhud) et prononces le salut final, tu auras ainsi fait preuve de finesse
263.Si tu omets par ailleurs deux rakca dans cette prière, tu te lèves, prononces le Takbîr et récites à haute voix une sourate qui vient
264.Après la Sourate Mère du Coran. Et quant à l’observance de la position assise entre ces deux rakca, elle est prohibée par le Chef (Al cAwfi)
265.Car cette dernière rakca est une troisième ; mais Si toutefois tu manques dans l’exercice de cette prière après le salut final
266.Trois rakca, lève-toi, récite la Sourate Mère et une autre sourate à haute voix, ainsi tu auras fait preuve d’entendement
267.Tu fais cela sans prononcer le Takbîr, ensuite tu t’assoies et prononces, après cette position, la Profession de Foi (Tashahhud)
268.Après cela, tu te lèves à nouveau, exécutes une rakca en récitant la Sourate Mère de notre Livre Saint et une autre sourate, ne marque pas
269.La position assise et récite à haute voix, puis tu te lèves pour accomplir une rakca dans laquelle tu récites la Sourate Mère à voix basse, ainsi tu seras quitte
270.Sache que d’après les Docteurs chevronnés en Jurisprudence, le critère de rattrapage qui, dans la prière, donne droit à une rakca en cours, conformément à ce qui est établi, consiste
271.En ce que l’orant arrive à serrer les mains aux genoux en même temps que l’officiant (l’Imâm) qui le dirige
272.Quant à l’orant qui n’a pas participé à l’acte de génuflexion, il est certain qu’il n’a pas rattrapé la rakca
273.Et dis à l’orant qui arrive dans l’office au moment du dernier Tashahhud de son officiant : "lève-toi, puis recommence ta prière !"
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